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Textes du grenier
Ma mort
Serre moi encore un peu plus fort
Que je me rapproche de cette mort
Qui me guette au pied de mon lit
Mais c’est une si belle envie
Ivre de l’amour que tu m’as porté
Je me sens soudain délivrée
Le regard vide je te vois désarmée
Ne pleure pas je suis juste condamnée
Mon destin était écrit ainsi
Je m’en vais rejoindre la vie
Et s’il est encore une seconde de reste
Je l’avoue en cette nuit il n’est rien que je déteste
Le sort m’offre ce que j’attendais
Alors je me glisserai de l’autre coté
Et je patienterai bien sagement
Et tu me rejoindras un jour forcement
Serre moi encore contre toi
Que je sente une dernière fois l’émoi
De te savoir si présente
Tes larmes te rendent si charmante
Mon cœur et mon corps se glace
Je sens que je m’efface
C’était mon souhait le plus fort
De rencontrer cette petite mort
Il n’est rien de grave dans l’instant
Je ne pars qu’a travers les temps
Je resterai la immobile
Et mon souffle semble tellement fragile
Je ne tiens plus qu’a un fil
Mais je sais que tout sera plus facile
Ne pleure pas mon amour
Il faut bien s’en aller un jour
Pourquoi attendre des années
Je ne pouvais pas m’y refuser
Les invitations ne se délaisse pas
Cela fait mauvais effets la bas
Je te laisse seule avec mon corps
Et mon âme rejoins ma mort…
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Absence
A la lueur de ma peine je dépose les armes
Et que rien ne retienne la chaleur de mon âme
Je délivre mon corps a tous vos mouvements
Me détruit de ma mort juste pour un instant
J'ai rencontré l'immonde et j'en suis revenue
Les douleurs de ce monde a peine disparue
Quel étrange visage que celui de mon ange
Qui au détour d'un rivage m'offre un simple échange
Des paroles en l'air puis arrive la nuit
La douceur de l'enfer qui se mêle au paradis
Les contraires s'attire et tout m'y oppose
Et l'ombre de ce plaisir de toutes mes proses
Quasiment incertain le futur a mes yeux
Peut être que demain j'aurai rejoins les cieux
Et je bois a ton nom toi dieu qui règne en silence
Et je brule de passion de vivre enfin en absence
Partir toujours plus loin et faire un pas encore
Pour que s'étende mon chemin que se répande la mort
Non ce n'est pas si dur non il n'y a rien de douloureux
Juste effleurer la blessure du bout de mes yeux
Et se croiser a nouveau pour revivre un jour
Tout ce qui me parut beau le reflet de l'amour
Je ne regretterai rien et je me déposerai la
Enivré d'un chagrin que je ne comprendrai pas
Je n'ai plus d'inquiétude je n'ai pas de remord
Ce n'est qu'une habitude voila ce qu'est mon sort
S'il y avait quelque part une âme en mesure de me suivre
Alors peut être que par hasard je me déciderai a vivre
J'entends dans l'infini un bruit sourd qui m'appelle
Et je marche vers lui comme pour rejoindre le ciel
Voyez je n'y peux rien je n'avais pas décide
Qu'au bout de ce chemin le diable m'attendrai
Il m'a pris par le bras et a répandue dans mon sang
Le mal et l'émoi et la souffrance que je ressens
Et ce dieu que l'on aime qui souvent nous oubli
Souvent moi je l'appel en pleurant dans la nuit
J'avoue j'aime ma peine et joui de mon absence
A mon dernier rappel offrez moi une minute de silence...
______________________________________________
Qu'importe si le temps passe et me laisse déçue
Tu restes, hélas, celle qui m'a fendue
Du coeur ou de l'âme, choisis ce que tu veux
Mais sache que dans tous drames, on blesse un peu les deux
Qu'importe si tu oublies jusqu'au son de ma voix
Tu restes, pour une vie, et encore bien au delà
De ma pensée qui t'appartient, aux douleurs que je nie
De cet étrange besoin, de t'attendre cette nuit
Qu'importe et tu sais, j'en ai fais mon affaire
Du jour ou tu t'es retourner, me laissant en enfer
Et raisonne encore, le bruit de ces pas
Qui m'approche de la mort, et s'éloigne de moi
Qu'importe aussi, si ce ne fut qu'illusion
Si je n'ai eu dans ta vie, qu'une seconde ou non
Tu fais partie de celle, qui emporte avec soi
Des milliers d'étincelles, mais ne les allument pas
Qu'importe après tout, si l'on ne s'aime plus
Que l'on en devienne fou, ou que l'on n'y croit plus
Le souvenir reste, et au fond de mon ame
Combien je te déteste, et combien je te blame
Qu'importe, oui je sais, je l'ai dit si souvent
Combien je peux aimer, me souvenir de ce temps
Ou tu m'as apporter, comme au creux de tes mains
Ce premier baiser, et ce coup de grace sans fin
Enfin qu'importe mon amour, si nous nous sommes perdus
Puisque je sais qu'un jour, au détour d'une rue
Nos regards se croiseront, et l'on se reconnaitra
Et j'y verrais qu'au fond, ce n'était pas toi...
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