ARK NETWORK reference.ch · populus.ch    

  Biographie de la vie







Textes du grenier

Ma mort 
 
Serre moi encore un peu plus fort 
Que je me rapproche de cette mort 
Qui me guette au pied de mon lit 
Mais c’est une si belle envie 
Ivre de l’amour que tu m’as porté 
Je me sens soudain délivrée  
Le regard vide je te vois désarmée 
Ne pleure pas je suis juste condamnée 
Mon destin était écrit ainsi 
Je m’en vais rejoindre la vie 
Et s’il est encore une seconde de reste 
Je l’avoue en cette nuit il n’est rien que je déteste 
Le sort m’offre ce que j’attendais 
Alors je me glisserai de l’autre coté 
Et je patienterai bien sagement 
Et tu me rejoindras un jour forcement 
Serre moi encore contre toi 
Que je sente une dernière fois l’émoi 
De te savoir si présente 
Tes larmes te rendent si charmante 
Mon cœur et mon corps se glace 
Je sens que je m’efface 
C’était mon souhait le plus fort 
De rencontrer cette petite mort 
Il n’est rien de grave dans l’instant 
Je ne pars qu’a travers les temps 
Je resterai la immobile 
Et mon souffle semble tellement fragile 
Je ne tiens plus qu’a un fil 
Mais je sais que tout sera plus facile 
Ne pleure pas mon amour 
Il faut bien s’en aller un jour 
Pourquoi attendre des années 
Je ne pouvais pas m’y refuser 
Les invitations ne se délaisse pas 
Cela fait mauvais effets la bas 
Je te laisse seule avec mon corps 
Et mon âme rejoins ma mort… 
 
________________________________________________ 
 
Absence 
 
A la lueur de ma peine je dépose les armes 
Et que rien ne retienne la chaleur de mon âme 
Je délivre mon corps a tous vos mouvements 
Me détruit de ma mort juste pour un instant 
J'ai rencontré l'immonde et j'en suis revenue 
Les douleurs de ce monde a peine disparue 
Quel étrange visage que celui de mon ange 
Qui au détour d'un rivage m'offre un simple échange 
Des paroles en l'air puis arrive la nuit 
La douceur de l'enfer qui se mêle au paradis 
Les contraires s'attire et tout m'y oppose 
Et l'ombre de ce plaisir de toutes mes proses 
Quasiment incertain le futur a mes yeux 
Peut être que demain j'aurai rejoins les cieux 
Et je bois a ton nom toi dieu qui règne en silence 
Et je brule de passion de vivre enfin en absence 
Partir toujours plus loin et faire un pas encore 
Pour que s'étende mon chemin que se répande la mort 
Non ce n'est pas si dur non il n'y a rien de douloureux 
Juste effleurer la blessure du bout de mes yeux 
Et se croiser a nouveau pour revivre un jour 
Tout ce qui me parut beau le reflet de l'amour 
Je ne regretterai rien et je me déposerai la 
Enivré d'un chagrin que je ne comprendrai pas 
Je n'ai plus d'inquiétude je n'ai pas de remord 
Ce n'est qu'une habitude voila ce qu'est mon sort 
S'il y avait quelque part une âme en mesure de me suivre 
Alors peut être que par hasard je me déciderai a vivre 
J'entends dans l'infini un bruit sourd qui m'appelle 
Et je marche vers lui comme pour rejoindre le ciel 
Voyez je n'y peux rien je n'avais pas décide 
Qu'au bout de ce chemin le diable m'attendrai 
Il m'a pris par le bras et a répandue dans mon sang 
Le mal et l'émoi et la souffrance que je ressens 
Et ce dieu que l'on aime qui souvent nous oubli 
Souvent moi je l'appel en pleurant dans la nuit 
J'avoue j'aime ma peine et joui de mon absence 
A mon dernier rappel offrez moi une minute de silence... 
 
______________________________________________ 
 
Qu'importe si le temps passe et me laisse déçue 
Tu restes, hélas, celle qui m'a fendue 
Du coeur ou de l'âme, choisis ce que tu veux 
Mais sache que dans tous drames, on blesse un peu les deux 
Qu'importe si tu oublies jusqu'au son de ma voix 
Tu restes, pour une vie, et encore bien au delà 
De ma pensée qui t'appartient, aux douleurs que je nie 
De cet étrange besoin, de t'attendre cette nuit 
Qu'importe et tu sais, j'en ai fais mon affaire 
Du jour ou tu t'es retourner, me laissant en enfer 
Et raisonne encore, le bruit de ces pas 
Qui m'approche de la mort, et s'éloigne de moi 
Qu'importe aussi, si ce ne fut qu'illusion 
Si je n'ai eu dans ta vie, qu'une seconde ou non 
Tu fais partie de celle, qui emporte avec soi 
Des milliers d'étincelles, mais ne les allument pas 
Qu'importe après tout, si l'on ne s'aime plus 
Que l'on en devienne fou, ou que l'on n'y croit plus 
Le souvenir reste, et au fond de mon ame 
Combien je te déteste, et combien je te blame 
Qu'importe, oui je sais, je l'ai dit si souvent 
Combien je peux aimer, me souvenir de ce temps 
Ou tu m'as apporter, comme au creux de tes mains 
Ce premier baiser, et ce coup de grace sans fin 
Enfin qu'importe mon amour, si nous nous sommes perdus 
Puisque je sais qu'un jour, au détour d'une rue 
Nos regards se croiseront, et l'on se reconnaitra 
Et j'y verrais qu'au fond, ce n'était pas toi... 
 
   
 Home  | Livre d'Or  | Album-Photo  | Contact
   
 
(c) AliCe Gauthier - Créé à l'aide de Populus.
Modifié en dernier lieu le 8.03.2009
- Déjà 1848 visites sur ce site!