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  Biographie de la vie







Textes 2009

Il arrive par moment, que le mal me prends dans ses bras 
et que très patiemment, il s'allonge contre moi 
souriant à mes yeux, il me questionne sans cesse 
as tu peur, est ce un peu ?Avec maladresse 
Faut il que l'on comprenne, que le mal et le bien 
Ne se mesure pas en haine, ni même en chagrin 
Plus profond encore, il faut chercher ailleurs 
Ce qui cause la mort, de plus d'un coeur 
Il arrive certaine fois, qu'il me rassure un peu 
Et que de sa douce voix, me rappelle que nous sommes deux 
Qu'aussi seule je serais, mon mal m'accompagnera 
Que je sois enterrée, ou bien vivante ici bas 
si la fidélité n'est en rien une force chez l'homme 
Ces valeurs, laissons les, aux blessures qui dorment 
Qui jamais ne s'en vont, et s'éveillent avec nous 
Elles brulent de passion, autant qu'elles rendent fou 
Si tu sais mieux que moi, ou trouver le repos 
Si tu espères, si tu crois, qu'avec de simples mots 
On améliore l'existance, on efface les souvenirs 
Apprends que tes souffrances, peuvent parfois t'épanouir 
Il arrive certaines fois, que le mal m'entoure 
Me prenant dans ses bras, il me parle d'amour 
D'amitié et de rires, comme l'on parle de peine 
Je le vois sourire, je le vois qui m'enchaine 
Faut il que l'on apprenne, les misères du monde 
qu'en nous elles s'impreignent, en moins d'une seconde 
Que la vie enchantée, n'est qu'au fond illusion 
Devrait on abandonner, pour ne pas perdre nos raisons... 
 
 
 
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C'est le soupir le plus lourd, que tu lances jusqu'à moi 
Un cri silencieux d'amour, que tu ne possèdes pas 
je vois tes yeux sombres, je contemple ta détresse 
Je suis un peu ton ombre, et ce temps que tu laisses 
Si personne ne comprend, si personne ne t'écoute 
De mon calme affolant, je cache mille doutes 
As tu vu certains soirs, comme ces étoiles brillents 
Elles ont besoin du noir, pour espérer une vie 
Sommes nous comme elles, à n'aimer qu'en absence 
Toutes les nuits si fidèles, tous les jours en souffrance 
Ou est ce l'idéal, qui nous fait penser ainsi 
Du haut d'un piédestal, je rêve d'infini 
Si nos mains se frolent, sans que nul ne le sache 
Si pour s'appuyer sur l'épaule, il faut que l'on se cache 
Attendons un instant, et regardons à nouveau 
Cet amour insolent, n'est finalement qu'un tombeau 
Je meurs chaque fois, et tu revis plus encore 
Ou est ce que c'est toi, qui t'allonge près de la mort 
Ta douleur est la mienne, partageons là sans fin 
Amusons nous de nos haines, crachons sur le chagrin 
Si d'un mot tu veux me dire, qu'il ne faut pas s'ennivrer 
J'aime tant pour toi souffrir, pour toi m'échouer 
D'une vie ordinaire, que tu n'aurais pas voulu 
Nous n'aurions pas su faire, mieux qu'être déçues 
Ainsi je te laisse, mais demeure pas très loin 
Je contemple ta détresse, connais tu mon chagrin ? 
 
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J'écris de mille façons pour soigner mon ame 
Je crie de toute ma raison ces drames 
J'écris à ceux qui n'entendent rien 
Je crie, et dieu que ça peut faire du bien 
J'écris a toi qui ne me lit jamais 
Je crie pour ne plus murmurer 
J'écris pour enfin trouver le sommeil 
Je crie chaque fois que je m'éveille 
J'écris c'est ainsi pour refaire le monde 
Je crie et m'étouffe en moins d'une seconde 
J'écris car ces idées resterons 
Je crie, je crie, bien sure en ton nom 
 
J'écris ne sachant pas faire autrement 
Je crie d'un silence bruyant 
J'écris c'est la seule chose que je connais 
Je crie, a vos yeux de regarder 
J'écris après tout il n'y a que ça 
Je crie, a bien d'autre que moi 
J'écris, c'est un peu fou et pourtant 
Je crie, en toutes saisons, par tous temps 
J'écris, c'est ma façon d'être honnete 
Je crie, je crie, bien sure dans ma tête 
 
 
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Derriere le mur de nos folies 
Ou se dépose nos soupirs 
Pleure, oui pleure petite fille 
Tu n'as pas fini de souffrir 
Si le monde t'a paru beau 
Si à présent c'est plutôt laid 
S'il te fait perdre dans tes maux 
Si un jour tu pouvais gagner 
Ne claque surtout pas la porte 
Ne me laisse pas dériver ici 
Montre tes yeux, et sois forte 
Cache ton coeur, vis ta vie 
Derriere le mur de nos passions 
Ou se dépose nos envies 
Pleure, oui pleure petit garçon 
Tu n'as pas fini d'être anéanti 
Si le monde t'a paru magnifique 
Si a présent c'est plutot triste 
S'il te fait perdre le fantastique 
Si tu arrivais en bout de piste 
Ne fais surtout pas le mort 
Ne me laisse pas dériver ainsi 
Montre tes yeux, et sois fort 
Cache ton coeur, vis ta vie... 
 
 
Les amoureux 
 
Je suis vraiment navrée, de n'avoir jamais pris le temps 
A ta porte de frapper, te demander un instant 
Ou tu m'aurais révélé, toutes ces choses qu'on s'est pas dit 
Sans plus jamais esperer, que la vie me ramene ici 
 
C'est fou comme on peut se tromper, et surtout aussi longtemps 
J'aurais du me méfier, de tous ces mauvais vents 
Dont tu ne m'as pas protégé, ou j'attendais ainsi 
Que tu viennes me sauver, et me rendre mes nuits 
 
Allez va dire aux amoureux, combien il est idiot 
Idiot de croire que c'est à deux, qu'on vit le plus beau 
Regarde les dans les yeux, ces gens que tu ne connais pas 
Et fais donc de ton mieux, bien mieux qu'avec moi 
 
Si c'est sur un terrain d'entente, que tu veux te glisser 
Moi je sais que dans l'attente, on risque de s'user 
Je ne ferais pas la guerre, je préfère bien sur la paix 
A essuyer trop de colère, on fini par s'abimer 
 
Si j'avais su que le temps, répondrait à mes questions 
J'aurais eu moins de tourments, à tant tourner en rond 
Tu m'aurais dis il y a un siècle, ce qui est dit aujourd'hui 
J'aurais bien mieux vécu avec, je me serais reconstruit 
 
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Sales pensées 
 
Aller va t en s'il te plait, et sort de ma tête 
Je ne veux plus te penser, il faut que ça s'arrete 
Je voudrais bien te raconter, mais je reste muette 
Je prefere te panser, te rendre discrète 
Allez va t'en je t'en prie, ça fait trop longtemps 
Que tu aurais du rendre ma vie, te taire éternellement 
Fais donc ça va voir ailleurs, là ou je ne suis plus 
Va donc faire vivre d'autre coeur, et rend les déçus 
 
Allez va t en je t'en supplie, et sort de ma tête 
Je ne veux plus te voir ici, et déposer des miettes 
Des sales pensées qui me viennent, et ne s'en vont jamais 
Sales pensées de peine, qui viennent me torturer 
 
Elles sont faites de toi, de ceux qui sont partis 
Pour une mort au combat, pour une perte de vie 
Elles transportent tour à tour, toute la mélancolie 
Qu'elles soient de haine ou d'amour, ça s'arrete ici 
Elles sont faites de moi, de ceux qui sont restés 
Pour un espoir de combat, un espoir de liberté 
Elles déposent l'air de rien, toute la nostalgie 
Qu'elles soient de rire ou de chagrin, ça s'arrete ici... 
 
Combien de questions en trop, et combien de doutes 
Quand soudain de simples mots, séparent nos routes 
Elles m'obsede tu sais bien, ne se taisent jamais 
C'est une sorte de dessin, aux couleurs illimitées 
Et quand le noir recouvre tout, qu'il faut laisser la place 
Elles effleurent soudain ma joue, comme une menace 
L'on ne demande qu'à oublier, sans trouver de repos 
Enfin pouvoir se reposer, et tomber de moins haut 
 
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Assure toi 
 
Assure toi que les portes soient bien fermées 
Que l'amour, lui, ne puisse plus y entrer 
Que ce soit seule, qu'évolue ta détresse 
Fini les étreintes qui un jour nous délaisse 
Assure toi qu'aucune lumière allumée 
N'éveille le soupçon de ta présence cachée 
Que plus aucun ne puisse s'introduire 
Dans ton âme, et te fasse mourir... 
Assure toi de n'avoir rien oublié 
Un détail, un sourire peut tout chambouler 
Te ramener à la vie pour t'éteindre 
L'amour n'est pas joli, il ne fait que feindre 
Assure toi surtout, et n'oublie jamais 
Qu'un coeur ouvert est bien plus épuisé 
Que celui qui le ferme au reste du monde 
Même si bien sur, la solitude est profonde 
Assure toi, et n'ais crainte de te laisser aller 
Tu souffriras mais par choix de ta destinée 
Sans que jamais personne ne te repère 
Enlève ce panneau qui te dit ouvert... 
 
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Va dire au temps 
 
Va dire au temps qu'il peut continuer 
Qu'il peut bien sur nous rapprocher 
Et nous séparer lorsque l'on dort 
Que ses aiguilles tourne encore 
Va dire au temps si tu veux bien 
Que c'est lui le plus gros chagrin 
Bien trop lent dans les moments doutes 
Trop rapide lorsque l'on trouve sa route 
Va dire au temps que je n'en ai que faire 
De ses rappels, de son clocher de misère 
Que je n'estime plus que ce qu'il m'a laissé 
Sans jamais demander jusqu'ou il va aller 
Va dire au temps qu'il peut tout briser 
Qu'en un instant naisse l'éternité 
Que si tout le monde comprend son langage 
Il est aussi le pire des mirages 
Va dire au temps, enfin, s'il te plait 
Que ses aiguilles peuvent cesser de tourner 
Plus jamais de montre à mon bras 
Ne me le rappellera... 
 
 
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Un jour blanc, un autre noir, sans compter les nuances 
Dans ma tête c'est le bazard, c'est à plusieurs que l'on pense 
Une voix me dit bien sur, et l'autre de ne pas faire 
J'abandonne par usure, et me bat par ma colère 
Je ne connais la solitude, j'ai en moi des tas d'amis 
Qui me donne l'attitude, du plus fou de la famille 
On me regarde, étrange, comme s'ils ne comprenaient pas 
Je suis pourtant un ange, je ne bouge jamais le petit doigt 
Ma sagesse est exemplaire, je maitrise complètement 
Mes hystéries passagères, grace à mes nombreux traitements 
 
Le monde est anormal, pourtant tant de gens croient 
Que pour être normal, il ne faut parler que d'une voix 
J'ai la tête dans les airs, je me la ferais exploser 
Un jour en enfer, dans un délire d'identité 
Mes amis comprendront, et guideront mes pas 
Et nous nous en iront, mais ne partira que moi 
Je suis skizophrene, ce n'est pas moi qui le dit 
Je ressens de la haine, contre cette maladie 
L'handicap si absent, ne se voit jamais 
Pourtant je l'entends, mais personne pour écouter 
 
Il y a des désaccords, comme dans tout cercle de vie 
Parfois ça hurle fort, durant mes insomnies 
Quatre fois plus de pensées, quatre fois plus de peurs 
De multiples personnalités, mais toujours le même coeur 
On ne partage pas tout, les plaisirs m'appartiennent 
Non je ne suis pas fou, je ne suis que skizophrène 
Parlez donc plus bas, je n'en peux plus de tout ce bruit 
Qui influence tous mes pas, qui dirigent ma vie... 
 
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Elle portait dans ses mains, un étrange manuel 
Une sorte de grand bouquin, gage de vie éternelle 
Elle semblait satisfaite, de ses erreurs de parcours 
Comme si chaque défaite, n'était en fait qu'un détour 
Accrochant avec grand soin, à son cou l'insigne 
Qui éloigne les chagrins, qui la rendait divine 
 
Mademoiselle je ne sais pas, combien il vous faut 
De guerres ici bas, pour comprendre que ces maux 
Ne guériront pas, dans vos monuments 
Portez donc votre croix, plus que celle du tout puissant 
 
Elle avait les yeux ouverts, mais n'y voyais plus rien 
Elle sentait le gout d'enfer, se mellant à mon destin 
Voulant me faire croire, à un monde meilleur 
Que loin du désespoir, l'on rejoint quand on meurt 
Elle n'avait pas vu, que j'étais au delà 
Au delà d'une idée reçue, que jamais l'on ne voit... 
 
Mademoiselle j'ignore, combien il faut 
Compter de morts, pour comprendre que ces maux 
Ne guériront pas, dans vos monuments 
Portez votre croix, c'est déjà suffisant... 
 
Elle souriait naivement, écoutant mes théories 
Me prenant pour un enfant, qui n'avait rien compris 
Que Dieu me sauverait, de ne pas y croire 
Qu'un jour je le verrais, et qu'il n'est jamais trop tard 
Elle n'avait pas saisit, combien je riais 
De sa fantaisie, à simplement l'écouter 
 
Mademoiselle, savez vous, combien il lui en faut 
A ce viel homme fou, qui se cache tout là haut 
D'hommes si malheureux, qu'ils se jettent dans la mer 
Porter par un Dieu, qui laisse un gout amer... 
 
 
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Allongé sur le sol, les bras en croix 
Les discours, les paroles, ne comptent pas 
Terrifié à l'idée, de ces cris violents 
Me voilà troublé, te voilà indifférent 
 
C'est la stupeur, pour ces gens autours 
Ceci sonne l'heure, de passer ton tour 
Allez réveille toi, et ne fais pas semblant 
On la connait celle là, on nous l'a fait souvent 
 
Mais sans vie, sans regard , tu restes immobiles 
Serait ce un cauchemar, ou la vie si fragile 
Tout fini rapidement, en l'espace d'une seconde 
Et tu vas, fuyant, vers un tout autre monde 
 
Ta joue se repose, contre le béton 
Quelle magnifique pose, quelle horrible vision 
Le sang se disperse, pour donner du crédit 
A ta blague perverse, d'être là sans vie 
 
Puis ces quatres planches, dans du bois foncé 
Que j'espère étanche, pour ne pas te noyer 
Sous une terre aride, durant l'été 
Que mes nuits sont vides, quelle fatalité 
 
allongé sur le sol, les bras en croix 
C'est sur mon épaule, qu'elle pleurera 
Ton amie, ton amante, celle qui attendait 
Qu'enfin tu rentres, pour pouvoir t'embrasser 
 
T'as grillé la vie, passer au rouge 
Et maintenant tu gis, plus jamais ton corps ne bouge 
Allez réveille toi, comme au bon vieux temps 
Allez souviens toi, de vivre éternellement... 
 
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A deux mètres de là je me suis aperçu 
Le regard vide et usé de la vie 
Je portais en moi des sentiments perdus 
Que personne ne peut voir en pleine nuit 
J'étais fatiguée et méconaissable 
Je me suis arreté auprès de moi 
J'ai tendu une main si insaissisable 
Bercé par le bruit de mes tracas 
Pour en finir, bien finir, en ce monde 
J'ai caressé la lame sur le bras 
J'ai sentie l'espace d'une seconde 
La délivrance du trépas... 
 
Mais derrière les paupières, sachez braves gens 
Que se cache un cimetière, de tant de mourants 
Qui finissent sous la terre, dans ce calme bruyant 
Recouvrez moi d'une pierre, de fleurs de temps en temps 
 
A deux mètres d'ici, je me suis reconnu 
L'ame en peine, le coeur vide et la tête pleine 
Je portais en moi la rage de l'inconnu 
Et vous délivrais chaque jour ma haine 
Je me suis observée dans ce miroir vivant 
Je n'étais bien sur rien d'autre que moi 
J'ai compté un a un chacun de mes printemps 
Pour me rappeler l'inutilité d'être ici bas 
Pour en finir, bien finir, de cette vie 
La corde sur mon cou frolait ma peau 
C'était doux, c'était dur, c'était une envie 
La délivrance des maux... 
 
Mais derrière les paupières, sachez braves gens 
Que se cache un cimetière, de tant de mourants 
Qui finissent sous la terre, dans ce calme bruyant 
Recouvrez moi d'une pierre, de fleurs de temps en temps... 
 
A deux mètres de vous qui n'avez rien vu 
J'ai fermé les yeux pour ne plus me voir 
J'étais sortie de moi comme un inconnu 
Qui ne se reconnaitrait pas dans son miroir 
J'ai ouvert les yeux sur ce qui m'entourait 
Je n'ai vu que le coeur qui par la vie se brisa 
Je mourais d'être là, de simpement exister 
Pas de ciel, pas d'enfer dans ce que l'on voit 
Pour en finir, bien finir, de cet ennui 
Un cachet, deux cachets, puis en abondance 
C'était lent, c'était sur, c'était réfléchit 
La délivrance d'une révérance... 
 
Mais derrière les paupières, sachez braves gens 
Que se cache un cimetière, de tant de mourants 
Qui finissent sous la terre, dans ce calme bruyant 
Recouvrez moi d'une pierre, de fleurs de temps en temps... 
 
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Je sais 
 
Je sais que le soleil fait le jour, et la lune la nuit 
Je sais que l'homme fait l'amour, et la guerre aussi 
Je sais que le temps ne s'arrete jamais 
Je sais que le vent ne fait que souffler... 
 
Je sais que l'été est devenu ennemi 
Avec cet hiver qui s'amène aujourd'hui 
Je sais que dans un ciel bleu, se cache le tonnerre 
Ils se rencontrent un peu, pour échanger colère... 
 
Je sais que tu ne m'as pas choisi 
Je sais que c'était une autre vie 
Je sais que mes saisons ne sont plus les tiennent 
Et que dans ton "non" coulent mes veines... 
 
Je sais que ce monde tourne très mal 
Que c'est l'immonde qui est devenu normal 
Je sais que le temps peut nous griser 
Et qu'il en faut peu pour s'égarer... 
 
Je sais qu'on peut compter sur un ami 
Si tant est qu'on l'a bien choisi 
Je sais que souvent, après l'orage 
Ce n'est pas le beau temps, mais les nuages 
 
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La maison 
 
Quatre grands murs, fais en béton 
Qui renferme sourires et cauchemars 
Je suis partie t'avais raison 
On ne s'échoue jamais nul part 
D'un souvenir impérissable 
D'une note de musique 
Qui me rappelle, passé instable 
Et sensation euphorique 
J'étais devant elle, hier soir 
Je pleurais les larmes de mon corps 
Me rappelant, à ma mémoire 
Tout ce qui existe encore 
Et tout ce qui s'est effacé 
Sous le poids de ce temps 
Sous le poids de ces années 
Depuis que l'on n'est plus enfant... 
 
Quatre grands murs, fais en béton 
Qui renferme quelques soupirs 
Je suis partie t'avais raison 
On ne fait que revenir 
Au même endroit, à la même place 
A l'origine de tout 
Elle se souvient, comme on se casse 
Et comment l'on tien debout 
 
 
Quatres grands murs fais en béton 
J'étais à mille lieu de penser 
Qu'un jour à l'horizon 
Je la verrais se redresser 
J'ai visitée chaque pièces 
Et j'ai revu toute ma vie 
Ces morceaux que l'on délaisse 
Qu'elle a gardé bien enfuit 
J'étais à mille lieux de croire 
Qu'un jour je reviendrais 
Mais ne m'échouant nul part 
Je ne savais plus ou aller 
Elle était belle, elle était grande 
Cette vie que l'on vivait 
A l'époque de l'age tendre 
Quand rien ne nous blessait... 
 
Quatre grands murs, comme une prison 
Qui renferme soupirs et cauchemars 
Je suis partie, t'avais raison 
On ne s'échoue jamais nul part...  
Quatres grands murs fait en béton 
Qui renferme mes souvenirs 
Je reviens dans notre maison 
Celle qui m'a vu grandir... 
 
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Mon anniversaire 
 
C'est à l'aube que ça arrive 
Rituel de chaque année 
Je me prend une nouvelle ride 
mon dieu que la vie est passée 
Et je guette une sonnerie 
Qui viendrait me rappeler 
Combien le temps passe ici 
Et comme on ne peut l'arreter 
 
Celui ci y pensera 
Celui ci n'y songera plus 
Il passera tout près de moi 
Sans jamais m'avoir vu 
Et à ce matin présent 
Je lèverais mon verre 
A tous ces absents 
Comme à mon anniversaire 
 
Et ces gens qui me soulage 
Qui voudraient m'faire oublier 
Que le temps n'est qu'un passage 
Qui fini par se consummer 
Aujourd'hui c'est mon jour 
Celui de ma grande guerre 
Celui du compte à rebours 
C'est mon anniversaire 
 
C'est à l'aube que ça arrive 
Rituel de chaque année 
Je me prends une nouvelle ride 
Je me prends à rêver 
A n'entendre aucun bruit 
A les voir se taire 
Que demain soit aujourd'hui 
Ce n'est plus mon anniversaire 
 
 
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Un gout de mort 
 
C'est un gout de mort, que tu traines sur toi 
Si tu souris encore, et que d'autres y croient 
Si tu pleurs au fond, à l'intérieur la bas 
Que tu fasses illusion, ou que tu te caches crois moi... 
 
C'est un gout de mort, qui s'agite dans tes yeux 
Je te reconnais encore, planqué bien au creux 
Des bras de ton amour, qui passe et s'en va 
Mon âme, mon amour, ou que tu te caches crois moi... 
 
C'est un gout de mort, que tu laisses derrière toi 
Qui abime ton corps, et t'épuises tout bas 
Si tu ris par devant, que tu estompes ton froid 
Tu peux faire semblant, ou que tu te caches crois moi... 
 
C'est un gout de mort, que tu laisses sur moi 
Que je ris encore, et que d'autres y croient 
Si je pleure au fond, à l'intérieur, là bas 
Que je fasse illusion, ou que je me cache crois moi... 
 
C'est un gout de mort, qui s'agite dans mes yeux  
Me reconnais tu encore, planqué bien au creux 
Des bras de mon amour, qui passe et s'en va 
Mon âme, mon amour, ou que je me cache crois moi... 
 
C'est un gout de mort que tu laisses derrière moi 
Qui abime mon corps, et m'épuise tout bas 
Si je ris par devant, que j'estompe mon froid 
Je peux bien faire semblant, ou que je me cache crois moi... 
 
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Ce que mes yeux ont vu, ressemble au jour qui se couche 
A tout ce temps perdu, mon oreille contre sa bouche 
Guettant obstinément, le bruit d'une respiration 
Aussi bien mort que vivant, d'un passage en transition 
 
Ce que mes yeux ont vu, n'ont retenu que l'essentiel 
Au creux d'une ame déçue, qui se déchire sous un scalpel 
Que l'effort est immense, et se déverse le sang 
Quand mes yeux y repense, j'oublie l'instant suivant 
 
Ce que mes yeux ont vu, a donné à la vie 
Un sens bien plus qu'aigue, pour froler la folie 
Attendre impatiemment, est tout ce que l'on sait faire 
Mais les pieds devant, on recule devant l'enfer 
 
Ce que mes yeux ont vu, ils ne le répettent jamais 
De tout cet alcool bu, de ces drogues ingérées 
De cet état frisson, au bord d'un précipice 
De tous ces abandons, de toutes ces injustices 
 
Ce que mes yeux ont vu, ressemble au jour qui se lève 
Un espoir tellement déçu, qui chaque jour nous achève 
A quelques pas d'ici, j'ai perdu ma raison 
Ce que mes yeux ont dit, sans en faire la confession... 
 
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Un gout de défaite 
 
C'est pas le temps, qui fait le vent 
ça c'est les blessures secrètes 
Qui mettent au coeur, tant de rancoeurs 
Qui nous empeche de renaitre 
C'est pas le jour, mais c'est l'amour 
Ou l'enfer de l'être 
Qui donne aux heures, un gout d'horreur 
Un gout de défaite... 
 
C'est plus la nuit, c'est plus l'envie 
J'ai peur de voir ma tête 
Dans le miroir, comme dans le noir 
D'une voix qui me répète 
Qu'c'est pas l'ennuie, c'est juste la vie 
Qui soudain se reflete 
Attends ton tour, et passent les jours 
Sans que rien ne s'arrete... 
 
C'est aujourd'hui, demain aussi 
Ou jamais peut être 
Comme on se cache, il faut qu'on lache 
Nos armes secrètes 
Comme c'est amer, ce gout de mer 
Dans laquelle l'on se jette 
Qui donne aux heures, un gout d'horreur 
Un gout de défaite... 
   
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