Si c'est vrai qu'il y en a plusieurs 
Si jamais l'on change de coeur 
C'est blotit dans tes bras 
Que j'en oublie ma voix 
 
Et la croix à porter sur mon dos 
Si tu te tais, pour un mot de trop 
 
Si le jour et la nuit se rassemble 
C'est à la peur que tu ressembles 
Mais si le jour et la nuit se déchire 
Peut on aimer sans se nuire ? 
 
Et le fardeau à porter sur mon dos 
Si tu te tais, pour un mot de trop... 
 
Enferme mon âme dans ta prison 
Fais de moi une fable sans nom 
Une histoire d'amour sans peine 
Que l'on puisse y croire quand même 
 
Et le poids qui pèse sur mon dos 
Si tu te tais, pour un mot de trop... 
 
En un jour tu as fait tourner le monde 
En un doute, en une seconde 
Comme un soleil qui ne s'éteint pas 
Parfois j'en oublie ta voix 
 
Et l'horreur qui pèse sur mon dos 
Si tu te tais, pour un mot de trop... 
 
Si tu te tais qu'on en finisse 
Que se termine enfin le suplice 
Toujours ce poids à porter 
Pour un mot juste lancé... 
 
Et la croix à porter sur ton dos 
Je me tais, sans un mot de trop... 
 
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Comme une envie de basculer 
De tomber à la renverse 
Ma main saisit ce qu'elle peut briser 
De ma colère, tombe une averse 
Et monte en moi une chaleur 
Qui brule sur son passage 
Toute ma chaire de l'intérieur 
Pour me laisser son héritage 
Dedans tu vois je meurs un peu 
Mais dehors personne ne sait 
J'imaginai que tu voyais mieux 
Que tous les autres à mes côtés 
 
Comme une envie de foutre en l'air 
Le peu d'estime que j'avais 
Ma main détruit ma vie entière 
Seulement à te frôler 
Et hurle en moi ma conscience 
Qui ne cesse de répéter 
Que même si le temps avance 
Il n'est pas sur d'oublier 
Dedans tu vois je meurs doucement 
Mais dehors personne ne sait 
Que tes larmes sont mon sang 
Et tes rires mon identité 
 
Comme une envie de crier enfin 
Tout ce que j'aime taire 
Ma main qui prendrait ta main 
Qu'on ne soit plus si étrangères 
Mais pleure en moi toute la souffrance 
Qui se retrouve sur mes poignets 
De cette lame qui, avec insistance 
S'y est trop souvent échouée 
Dedans tu vois je meurs toujours 
Mais dehors personne ne sait 
Que je fais acte de bravour 
Lorsque je pense à respirer...